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Les châteaux
Le Château de Janville
Sur un fief érigé en 1582, sur les anciennes terres de l’abbaye de Fécamp, Jean Louvel de Janville fit construire le château en 1610. Il ne comprenait que la partie centrale, puis les tourelles et les ailes furent rajoutées et reconstruites vers 1895. De style Renaissance, il est construit en grès, briques et silex. Des motifs géométriques ornent la façade percée de hautes fenêtres qui sont groupées par paires et décorées de chaînes de grès. Un balcon et une pierre armoriée occupent la travée centrale. Celle-ci perce la toiture d’une lucarne à tableau et fronton. Le colombier de même facture porte la date de 1781. Tous deux sont inscrits aux Monuments Historiques par arrêté du 19 août 1975. Un pavillon se tient près de la grille de l’entrée et des bâtiments annexes à usage agricole et divers sont répartis dans le parc tout en verdure. Ce dernier est ouvert à la visite en juillet et septembre.
Le Château de Bertheauville
Sa construction initiale date de 1752 et s’apparente davantage à une maison bourgeoise. Édifiée en granit rose, elle se surnomme alors « la maison rose ». Entre 1887 et 1890, un riche armateur en devint le propriétaire et décide de réaménager l’ensemble. Les façades sont entièrement rhabillées de pierres blanches. Les dessins et les ferronneries sont l’œuvre de Ferdinand Marrou, ferronnier d’art très actif dans la région de Rouen à l’époque. C’est à lui que l’on doit le décor en fer de hache du Gros Horloge de Rouen. La couverture est en ardoises sur un toit à longs pans, croupes et dôme circulaire.
Le Petit Château de Conteville
Ce serait plutôt la maison de maitre de la ferme attenante. C’est un édifice massif de quatre étages y compris le rez-de-jardin construit au milieu du XIXe siècle par Monsieur Lesueur riche industriel ayant des filatures à Elbeuf. Tout en brique, sa particularité réside en ces contreforts bandeaux (entourage de fenêtres) en briques blanches faites avec de la vase du bassin de Dieppe. Une toiture en ardoises comprend des lucarnes à frontons. Lors de la dernière guerre il fut réquisitionné par les Allemands puis abandonné pendant plusieurs années. Les propriétaires actuels y ont créé des hébergements et salles de réception pour séminaires, cérémonies, etc, le tout dans un écrin de verdure avec un grand parc aux arbres centenaires.
Extrait du livre La Durdent Dévoile Son Patrimoine, du Comité des Lettres et d'Histoire de la Vallée de la Durdent.